Bien sûr, le besoin sera toujours premier. Mais il est multiple chez l'humain car il peut aussi bien être biologique, sexuel, culturel, social, sportif, intellectuel ou affectif par exemple. Il est de surcroît refus du monde tel qu'il est, donc besoin de sécurité, de confort matériel, de pouvoir, de gloire, d'épanouissement personnel ou de jouissances à tout va ! Nous y sommes aliénés à nos besoins, sauf quand nous décidons qu'il peut en être autrement...

Nous pouvons diminuer cette aliénation à nos besoins par une prise de conscience d'abord:
---> En réalisant ceci: "Seul l'être
humain, de toutes les créatures de l'univers, peut changer sa manière d'être.
Seul l'être humain peut être l'architecte de sa destinée. La plus grande
découverte de notre génération est que l'être humain peut modifier les
dimensions extérieures de sa vie en changeant les attitudes intérieures de son
esprit. William James "
----> En réalisant que "Les
humains ne perçoivent leur existence individuelle que par les entraves, les
blessures et les mutilations qu'ils ressentent en leur corps et leur cœur. Ils
"se fabriquent" par des émois contrés, quand celui qui les contre est
aimé, respecté, désiré. C'est cette expérience, cet affrontement qui, au jour
le jour, déterminent leur histoire personnelle ( Françoise Dolto)."
----> En reconnaissant la vanité de cette course éperdue à la satisfaction de nos besoins: à peine un besoin est-il comblé qu'un autre surgira immanquablement !
Mais il faut surtout apprendre à passer du besoin au désir, du charnel au
spirituel, en allant vers la joie de tout l'être et non pas vers la
satisfaction d'un besoin partiel. Pour y arriver, il faut quitter le jeu des
identifications stériles à la vie des autres ou à leur personne. Il faut donc apprendre à orienter nos désirs. Vers quoi ?
La formule de
Thierry Tournebise demeure vraie : nous sommes enclins en même temps
« à nous protéger des autres pour parvenir
à être Soi, et à en avoir besoin...car sans eux, le Soi ne trouve pas sa place. »
Trouver sa place, « c'est sentir la vie en soi et autour de soi, c'est se percevoir et
percevoir autrui. C'est savourer le bonheur de sentir palpiter l'existence dans
ce qu'elle a de plus précieux et de plus intime. Qu'il s'agisse de peines ou de
joies, ça palpite, ça se montre, ça se partage, ça se rencontre... » ; ça se vit en somme dans l'équilibre entre l'extériorité et
l'intériorité. Comment y arriver ? Cela réclame, bien évidemment, un
apprentissage et un travail sur soi-même. Nous aurons à repérer notamment nos
attachements excessifs à des êtres, des biens matériels, à des attentes, des
espoirs qui ne manqueront pas d'être une source de douleurs et de souffrances.
Sentir la vie en soi et autour de soi exige une adaptation permanente : il
s'agit de se remettre constamment dans la cible et donc de se dégager de ce qui
pourrait compromettre cette noble intention.
Un équilibre à trouver...

Lors de son AVC, Jill
Bolte Tylor, éminente chercheur en neurosciences, fut privée de
son cerveau gauche. Elle a pu ainsi expérimenter les spécificités de cette
pensée du cerveau droit. Alors elle dit en effet, avec encore beaucoup
d’émotions dans une conférence sur TED, qu’elle a connu le paradis, un puits d’amour inconditionnel. Elle ne savait plus qui elle était, elle était le tout,
indistinctement. Mais aussi, elle était incapable de fonctionner dans ce monde
qui est le notre sur terre. Elle est devenue plus émotionnelle, extrêmement
sensible et vulnérable aux énergies des personnes autour d’elle. Certaines
personnes la vidaient de son énergie, et d’autres la remplissaient d’énergie par
leur bienveillance et leur chaleur. Elle est devenue particulièrement touchée
par les critiques et sa rééducation a nécessité beaucoup de patience et d’amour
de son entourage, afin de pourvoir reconstruire son « égo », sa
conscience du « Je ».
Aussi, éveil spirituel,
s’il signifie renoncer à sa pensée analytique et son cerveau gauche, s’il
signifie se couper de la conscience d’être un autre, ne conduit certainement
pas au paradis sur terre, mais à beaucoup de souffrance. Devoir en permanence prendre
en compte toutes les personnes autour de soi avant de pouvoir trouver le
bonheur soi-même relève de l’exploit, voire de l’utopie. Selon les
statistiques, environ 70% des personnes pensent de façon prédominante avec leur
cerveau gauche, et sont donc centrées sur elle-même. Ainsi, en vous focalisant
sur l’autre vous allez vous faire avoir dans 70% des cas. Ceci ne fera
que nourrir la blessure de l’égo, et générer plus de souffrance, qui générera
plus de blessures, et c’est le serpent qui se mord la queue.
L’équilibre,
encore et toujours
L’égo n’est
ni bon ni mauvais, il est neutre, mais il devient “mauvais” quand il devient
notre seul moyen d’identification. Quand notre conscience de nous-même reste
une conscience purement physique ou sociale : apparence, âge, sexe, statut
social, religion, possessions extérieures, et qu’elle devient totalement
détachée du bien commun et déconnectée de notre conscience supérieure (higher
self). Il devient dangereux quand c’est lui qui nous contrôle et non l’inverse;
quand il n’est plus seulement qu’un outil de “survie” mais qu’il vient se
mettre au travers de notre propre développement personnel. L’égo se battra
toujours pour sa survie car sa plus grande crainte est d’être anéanti (il a été
créé justement pour cette raison à la base, la survie, pour nous donner assez
de temps pour pouvoir expérimenter une perspective physique et individuelle).
Notre monde
changera lorsqu’il cessera d’être divisé en deux, d’un côté tout ce qui est
assimilé au “mal” : l’argent, l’égo, le physique, et de l’autre au “bien”
(religions et spiritualité) : l’absence d’égo, la pauvreté matérielle, le
détachement total du physique. Notre monde changera lorsqu’on aura mis de la
conscience justement dans l’argent, dans l’égo, et dans le physique, sans
n’avoir plus à le rejeter. Car tout dépend toujours de la conscience que nous
mettons dans les choses que nous faisons. L’argent, l’égo, le physique, sont
parfaitement neutres. Ils dépendent uniquement de quelles consciences en
prennent possession.
Quand
l’humain est dans le rejet, il ne peut être heureux et créer une réalité
paisible et plaisante.
L’univers tend vers l’équilibre, la voie du milieu. Accéder à son cerveau droit, sans une construction saine de votre égo génère beaucoup de souffrance. A l’instar, une pensée trop focalisée sur la personne et égocentrique crée de la souffrance autour de soi par manque d’empathie, ce qui d’un point de vue planétaire n’est pas non plus une solution envisageable. N’oublions pas que l’empathie est nécessaire au maintien de la vie sur terre, et a même été observée chez les végétaux.
Alors s’il s’agissait tout simplement de ne privilégier aucun des cerveaux, de ne faire la guerre à aucune partie de soi, et surtout pas à notre égo. Nourrir notre égo pour goûter à la fois l’union au tout, et à la fois à l’amour pour nous-même. Apprendre à nous aimer nous-même, dans notre humanité, avec nos forces et faiblesse, nos qualités et nos défaut, n’est pas là le grand défi de inhumanité. Si alors nous pouvons être tendre et bienveillant avec nous-même, nous pourrons être tendre et bienveillant avec le reste du monde, et s’ensuivra une diminution de la souffrance.
Ne serait-ce pas notre mission? Une belle manière d'être humain tout simplement ?
Nous aurons pour ce faire à quitter le désenchantement, face à Dieu, à la vie ou à
l'Amour...
Toutes ces boucles de frustrations, colères, ressentiments, angoisse, honte ou haines qui nous pourrissent la vie. Nous aurons à désirer autre chose: c'est postuler que nous en avons les moyens et l'expérimenter en nous
fiant à notre Esprit-Âme qui habite toutes les dimensions de l'Univers. En
cette confiance retrouvée, nous sommes réconciliés avec le divin. Cela
nous permet d'aller plus loin comme l'a si bien vu Paul Tillich: « Chaque fois
que l'un de nous est saisi par un visage humain en tant qu'humain, chaque fois
que sont surmontés des répugnances personnelles, des préjugés raciaux, des
conflits nationaux, la différence des sexes, de l'âge, de la beauté, de la
force, de la connaissance et beaucoup d'autres causes de séparation - alors
advient la création nouvelle ! L'humanité ne vit que parce que cela se produit
sans cesse. Il s'agira encore et toujours de
Sauver le monde.
Lui réapprendre à regarder la vie sous l'angle d'une joyeuse et
vigilante fraternité.
Lui dire qu'on ne possède vraiment que le bonheur qu'on donne,
Que les méchants sont les véritables malheureux,
Que l'égoïste, seul, est tout seul.
Les moyens seront forcément divers et variés...Je me contenterai ci-après d'évoquer une sensibilité chrétienne.

Le repentir est une ré-orientation du
désir qui s'exprimait par rapport au monde et qui maintenant est orienté vers
Celui qui est Source de désir en nous car il est Source de vie.
L'homme enfermé en lui-même, réduit à
son individualité naturelle, immergé dans les soucis de la vie temporelle,
s'aliène aux nécessités de la survie existentielle : s'installent la peur de
manquer, l'angoisse de l'insécurité, la hantise de la solitude, qui trop
souvent font prendre des décisions qui engendrent des conséquences fâcheuses et
alourdissent le fardeau du quotidien. Cette aliénation au monde visible,
extérieur à cet univers clos où tout est référé à nos perceptions et à nos
conceptions, c'est le mouvement de l'égocentrisme. »
Pour mieux goûter à cet Esprit vivant, il convient de revoir nos
représentations archaïques. De nous souvenir avec la Théorie de la Double
Causalité, que tout est Don, Grâce, que rien ne nous est imposé de force, par
ruse ou sans notre consentement. Le libre arbitre garantit la liberté divine
comme la nôtre. Nous ne sommes ni maudits ni oubliés! L'Esprit vivant nous
invite au contraire avec patience et amour à:
◾trouver un moyen de se
réconcilier avec soi-même, avec ses blessures,
◾aimer et accepter sans les
jugements, sans attachement excessif.
Si nous voulons déclencher la
force de l'Esprit dans notre vie, nous devons d’abord apprendre comment
elle marche.
En réalité, le champ d’énergie est partout, il a toujours
existé depuis le Big Bang, l’ADN du corps humain parle avec ce champs, nos sentiments
parlent au champ : c’est le langage puissant des émotions humaines, le
pouvoir des sentiments humains qui fait la différence. Voilà le langage
que reconnaît le champ : être sans motif caché, sans intentions mauvaises, sans
juger de ce qui est vrai ou faux, bon ou mauvais, être sans ego et se sentir
entouré. Lorsque la pensée (tête) et l’émotion (ventre) n’en font plus que
un dans le cœur (milieu), nous créons un sentiment fort dans notre corps.
Les émotions se produisent dans les chakras
inférieurs (Amour/Peur): le centre créatif
Lorsque nous entretenons une pensée dans notre esprit,
nous alimentons cette pensée, nous lui donnons vie et elle devient un sentiment
inspiré soit par des émotions de peur soit par des émotions d’amour.
Le sentiment que nous ressentons est un langage, un
pouvoir qui vit à l’intérieur de notre corps.
Le sentiment ne prend pas naissance dans notre esprit mais
dans notre coeur.
C’est un sentiment pur qui contourne l’esprit, les filtres
de la logique, des questions, du conditionnement, des jugements…
Les sentiments créent des ondes électriques et magnétiques
dans notre cœur
et le sentiment change notre corps et notre monde par le
seul fait de l’avoir ressenti. C’est ce que les anciens avaient compris
◾Le champ électrique du cœur est
100 x plus puissant que celui du cerveau
◾Le champ magnétique du cœur est
5000 x plus puissant que celui du cerveau
Notre cœur produit des champs qui changent notre corps et
notre monde
Les croyances créent des ondes électriques , elles
changent les ondes magnétiques, elles changent notre réalité physique,
elles changent la matière. Le sentiment est une prière. Les
sentiments et les croyances sont liées. Notre coeur crée des ondes
électriques et des ondes magnétiques : c’est le langage que le champ reconnaît.
La croyance est ce qui transforme les possibilités en
atome dans notre monde.
Les possibilités quantiques existent seulement en tant
qu’ondes et notre monde est fait d’atomes.
Il y a longtemps, on nous disait que l’atome : ressemblait
à un système solaire, une particule principale au centre et d’autres qui
gravitent autour. Ce n’est pas ce que la science pense aujourd'hui.
Maintenant, les scientifiques pensent que l’atome ressemble à de
l’énergie, il n’est donc plus assimilé à une particule mais à des ondes
d’énergie.
La croyance est un code qui prend ce champ d’énergie
(champ des possibilités) et le transforme en réalité de ce monde, c’est
un code qui permet de transformer les possibilités en réalité de ce monde.
Dans le champ, toutes les possibilités existent déjà :
vous êtes déjà guéri, la paix est une réalité, la joie est déjà partout!
L’accès à toutes ces possibilités se fait par le biais de notre esprit, nous
imaginons notre guérison, nous imaginons la paix, notre relation parfaite,
l’abondance dans notre vie et …
…une fois que cette possibilité est ainsi créée dans
notre esprit, nous utilisons notre cœur pour donner vie à cette possibilité.
Nous soufflons la vie à l’image que nous avons fabriqué
avec notre esprit par le moyen du sentiment que nous créons avec le cœur et
c’est ainsi que nous transformons cette image en une réalité de ce monde. Ou plus précisément, c'est ainsi que nous informons le divin de nos besoins, désirs, attentes et souhaits, à charge pour Lui de voir comment nous exhausser dans le respect du libre arbitre.
Ce sont
les vérités provisoires qui émergent aujourd'hui: à nous de les habiter et de
les tester sans préjugé...
Tout est dans le désir...
Un mystique juif de Safed écrivait au
XVIe siècle: «II n'y a rien qui puisse descendre du ciel, s'il n'y a une force
qui le désire»(1). Ainsi donc, tout est dans le désir. Bien avant Freud, Jésus
tentait de réveiller en ses auditeurs l'attente, la soif, l'aspiration «Demandez, et l'on vous donnera!» A l'aube du
christianisme comme aujourd'hui, l'obstacle essentiel à son message de
libération demeure cette sorte d'anémie du désir où l'on s'accommode de la vie
dans une indifférence proche de la désespérance. « Demandez et vous recevrez,
afin que votre joie soit parfaite», insiste Jésus dans l'évangile de Jean
(16,24). Il ne s’agit pas de se fondre dans un au-delà mystique mais plutôt de
savoir ce qui est précieux, ce qui peut aider, nous permettre de construire en
nous et autour de nous des petits coins de paradis : de le désirer et de
le demander. Qu’est-ce qui peut nous y aider :
Pour Nelson Mandela , L'honnêteté, la sincérité, la simplicité,
l'humilité, la générosité, l'absence de vanité, la capacité à servir les autres
- qualités à la portée de toutes les âmes sont les véritables fondations de
notre vie spirituelle.
LES VALEURS CHRÉTIENNES
À la manière de Jésus, nous
vivons les valeurs chrétiennes qui accordent la priorité à la personne et qui
contribuent à la construction d'un monde meilleur.
L'AMOUR- C'est vouloir le bien commun et y travailler sans hypocrisie ni
coups tordus.
C'est l'accueil bienveillant,
l'entraide, le partage de connaissances et d'expériences, la bonté, la
collaboration, le droit à l'erreur, le pardon, la fraternité.
LE RESPECT- C'est traiter l'autre comme on souhaite soi-même être traité.
C'est l'importance accordée à
la personne et à sa dignité, l'estime de soi et des autres, l'ouverture aux
différences, l'échange et le respect d'opinions. C'est aussi le respect
de la création, de l'environnement, qui est essentiel au bien-être de soi et
des autres.
L'ESPÉRANCE- C'est croire à ce qui n'est pas encore là, au Royaume de Dieu.
C'est avoir confiance en l'avenir promis par Dieu, c'est croire en la
personne, c'est croire que toute personne a un rôle à jouer dans l'amélioration
du sort des humains, c'est croire que l'anti-puissance et l'anti-meurtre sont
possibles.
LA JOIE- C'est se réjouir parce que nous sommes aimés de Dieu. C'est la
fierté et l'enthousiasme, c'est la manifestation des croyances et des valeurs,
c'est la célébration de la foi, c'est la démonstration de la force intérieure
qui nous habite, c'est d'avoir et de donner le goût de vivre.
LA PAIX- C'est vivre en harmonie avec soi et avec les autres. C'est le
respect des différences, l'engagement à améliorer le monde, c'est l'accueil de
la diversité, le pardon, la réconciliation.
LA JUSTICE- C'est traiter chaque personne équitablement peu importe ses capacités,
son ethnie, son apparence physique et son milieu. C'est reconnaître la
dignité de la personne, avoir le sens de l'autre, l'interdépendance, la
solidarité, l'ouverture aux différences, l'intégrité.
LE COURAGE- C'est la quête de l'idéal pour la construction d'un monde
meilleur. C'est l'audace et l'énergie renouvelés qui permettent de tenir
bon, de recommencer, d'innover et d'oser croire qu'ensemble, avec la force de
l'Esprit, il nous est possible de travailler de façon continue à la croissance
des personnes et à l'amélioration de notre milieu.
Principe
d’opposition maîtrisée et créatrice : parce que chacun a vocation à
manifester son individualité singulière il est naturel que les humains puissent
s’opposer. Mais il ne leur est légitime de le faire qu’aussi longtemps que cela
ne met pas en danger le cadre de commune socialité qui rend cette rivalité
féconde et non destructrice.
Toutes ces valeurs permettent d’amener
sur terre de la beauté et de la bonté. La beauté détient le pouvoir de
transformer le monde et notre vie : il s'agit de trouver la façon de voir
au-delà du négatif, de nos blessures, souffrances, douleurs, la beauté qui est
déjà là. Et c’est à vrai dire capital. Car la
neuroscience nous apprend qu’en mode automatique, donc sans y réfléchir, nous
regardons le monde en repérant ce qui se présente que nous comparons avec la
banque de donnée de nos souvenirs ; cela se fait de manière inconsciente.
Mais cela veut dire aussi que si nous trop chargés, trop envahis par des
souvenirs négatifs, tout notre présent en sera contaminé. Notre passé nous
empêche de profiter du moment présent.
Ici, il convient
de réaliser avec Agathe Raymond que "La transformation de notre vie se fait dès l’instant où
nous faisons un focus sur le présent et non sur ce qui s’est passé de
négatif avant l’instant présent.
L’utilisation constante des mêmes pensées, des mêmes croyances nuisent à
créer un réservoir dans lequel l’univers dépose ce dont nous avons
besoin maintenant. Il nous devient impossible de faire le plein de
nouvelles énergies, de nouvelles idées créatives, de nouvelles occasions de
réussir.
Même si nous croyons tout bien faire pour que la loi de l’attraction se
mette en action, il manque un réservoir vide du passé, des peurs, des doutes,
de la méfiance, si dans notre cœur, dans nos pensées, dans nos sentiments tout
l’espace intérieur est occupé par des rancunes, des colères, des pensées et
croyances limitatives et par la peur du manque, il ne reste aucune place pour
que l’univers remplisse notre espace intérieur de nouveautés, de prospérité, de
pensées créatives. Nous recherchons en priorité ce que le moment peut offrir: ce qui est bien, beau, bon utile, nécessaire ou agréable, ce qui dépend directement de notre volonté et de nos capacités et ce que demandons au Futur (à l'univers, à Dieu, etc.). Cela fait de nous, dans cette seconde causalité, des observateurs - acteurs - capteurs du divin; nous interagissons en permanence avec le divin via notre conscicence cosmique qui relaie nos désirs...
Ainsi va la route du temps...